Philippe Andrieu : Le site

ASTIAOU [astjau] adj. substantivé (1546, du gascon astiàu) casse-pieds, importun, emmerdeur...
"Milledieu, quel astiaou, çui là!" (V. Hugo)


Originaires d'un trou gascon, les ASTIAOUS fondent en mil-neuf-cent et quelque chose une fanfare qui, depuis, fait figure pour certains d'institution grisonnante, pour d'autres de nid de dangereux activistes... mais tout le monde se trompe : les ASTIAOUS sont pluridisciplinaires, transgénérationels et multirécidivistes ! Ils font de la recherche permanente. Aussi à l'aise au bistrot que dans les coquetèles de la Préfecture, ils sont partout, sauf dans les défilés car ils craignent les embuscades.


Rien de tel qu'un comptoir pour que les cervelles deviennent soudainement turgescentes et créatives, surtout avec quelques instruments pour chasser les mauvais esprits (avec grigri jazz et grigri biguine).


Dès le départ, les vénérables Pères Fondateurs ont bien compris que l'avenir appartenait à ceux qui se couchent tôt - vers six heures du matin - à l'heure où les feignants sont encore dans leur lit.


Grâce à une alchimie complexe de gammes tricotées et de verbe improbable, les ASTIAOUS font de la Fête l'un des plus sûrs moyens d'échapper à l'envie de mourir... et pendant ce temps-là leurs femmes font autre chose.


Les organisateurs de tous poils sont invités à se faire connaître, surtout s'il s'aperçoivent que dans leur rue, leur ville, leur entourage ou leur bistrot il reste une poche de résistance (pas de résistance avec les sales poches) : des ennemis de l'humanité, des empêcheurs de se griser en rond, des révulsifs de la poésie et des volontairement sourds.


Comme de la confiture, de la culture il est temps.

Les photos de ce site, sont en grande partie réalisées par Marie-Ange Benet
Pour les photos ci-dessous... on ne sait plus !

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les ancetres

Quand est ce qu'on mange ? T'inquiète pas...